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Rythmes scolaires, déconnexion, et charge mentale…
[Edito de rentrée]
par Nadia Bastien
[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]En France, on a beaucoup de vacances…
…ponts, et autres viaducs, mais est-ce à dire que notre vie professionnelle ressemble à une douce balade bucolique, où la charge de travail est parfaitement lissée et maîtrisée dans une belle harmonie collective permettant l’épanouissement de tous et de chacun ?
Hélas, non.
Comme disait Brassens, pas besoin d’être Jérémie, pour se rendre compte que, dans la plupart des organisations, la charge de travail est souvent écrasante par moment, et quelques fois bien plus légère à d’autres.
Parfois même, malheureusement, la charge de travail est tout le temps écrasante.
Dans mon travail de coach professionnelle et consultante en bilan de compétences, à Poitiers, je rencontre souvent des personnes extrêmement impliquées, qui ne comptent ni leurs heures ni leurs douleurs, et qui acceptent de lever le pied, contraintes et forcées, uniquement quand la dépression, le burn-out ou la maladie professionnelle menacent de s’installer pour de bon.
Nos rythmes professionnels sont conditionnés par les rythmes scolaires
Les rythmes scolaires – le fameux 7 semaines d’école/2 semaines de vacances, sans parler des deux mois d’été – implique que nous fonctionnions par à-coups : des périodes de travail souvent intenses, entrecoupées de temps de « vacances » où l’on est censé se consacrer à nos familles, ou à nos doigts de pied en éventail. Pour ceux qui ont de la chance et des moyens, c’est aussi l’occasion de partir au ski l’hiver, à la mer l’été (en all-inclusive 😍 si possible), mais c’est bien loin d’être donné à tout le monde.
Les super-héros du quotidien
Et bonne chance à tous les parents, surtout les familles monoparentales, qui doivent jongler toute l’année entre le centre aéré (où le grand ne veut plus aller), les grands-parents (qui ont, ne l’oublions pas, leur propre vie et ne sont pas des nounous attitrés), et les injonctions bien tenaces du présentéisme à la française… Que celui qui n’a jamais entendu « tu prends ton après-midi » en partant à 18 h chercher ses enfants à la garderie me jette la première pierre.
Bref, le quotidien, c’est compliqué.
Les parents sont des héros, et les papas ou les mamans qui élèvent seuls des enfants en bas âge se voient décerner, (par un jury totalement objectif 😊), la Palme d’Or, l’Oscar et le César, toutes catégories confondues, des Super-Héros Indétrônables, avec la cape, le slip par-dessus les collants et tout et tout.
Ceci étant dit, les « non-parents » subissent aussi cette organisation du temps dicté par le système vacances/rentrées.
Charge mentale et déconnexion
Cette organisation des temps scolaires et des vacances induit ainsi une alternance de période d’activités intensives, suivies de période beaucoup plus « vides ». Dans les services et à la maison, il faut jongler avec les enfants en vacances, les collègues absents pour garder leurs enfants, les projets en cours, et les autres aléas (réorganisation, absences pour maladie, démission…). La charge mentale peut alors atteindre des sommets.
Le deuxième aspect du problème, outre l’organisation au jour le jour, donc, c’est la fameuse déconnexion.
Même si une loi formalise et encadre ce « droit à la déconnexion » , comment faire concrètement pour arrêter de penser d’un coup à un projet qui nous occupe la tête depuis des semaines ou des mois ?
Que l’on soit salarié ou entrepreneur, il m’a toujours semblé très difficile -voire impossible- de décréter qu’il fallait arrêter d’y penser et d’y travailler d’un moment à l’autre, parce que c’est « les vacances »/le week-end/l’heure de débaucher.
Déconnexion et investissement professionnel, l’équation impossible ?
Peut-on vraiment s’investir dans son activité professionnelle, prendre soin de soi et de ses proches, et déconnecter régulièrement pour préserver notre santé physique et mentale ?
En effet, couper franchement, s’arrêter plusieurs jours, plusieurs semaines, lâcher le projet dont dépend le budget/la carrière/l’embauche/la prime/la survie de la boîte/le projet…n’est simple qu’en théorie.
Certains y arrivent très bien (n’hésitez pas à vous manifester, on vous attend !), et je leur tire mon chapeau. D’autres, ont bien du mal à lâcher leur bébé professionnel le temps d’une pause pourtant salutaire.
Choisir, c’est renoncer
C’est là que ça devient difficile, car non seulement il faut réfléchir, mais en plus il faut faire des choix.
Et choisir, c’est renoncer.
On ne peut simplement pas tout faire, ni tout avoir : un très bon salaire, du temps sympa régulièrement avec sa famille, une carrière de rêve, et une maison sur la Côte d’Azur avec piscine et palmiers, un quotidien sans nuages…
Alors, à moment donné, il faut choisir et décider quelles sont ses priorités, puis agir en conséquence.
En gardant à l’esprit que le temps qui passe ne se rattrape pas, jamais, mais qu’il faut bien aussi assurer le quotidien côté matériel. Mais il paraît que les linceuls n’ont pas de poches.
Pour être en mesure de choisir, encore faut-il être prêt à assumer les conséquences de ces choix. Mais comme disait Lao Tseu « Un voyage de mille lieues commence toujours par un premier pas » –
Quel est ce premier pas ? C’est à chacun de décider, mais un pas ce n’est pas bien grand, ça se fait presque sans y penser, c’est quasiment insignifiant…mais ça change tout quand il est fait dans la bonne direction.
S’accorder le droit de douter, c’est déjà le début d’une aventure en soi.
Alors, si vous sentez que c’est le moment pour vous de rééquilibrer la balance, dans un sens ou dans l’autre, nous serons très heureux, chez Avenir Professionnel, de vous écouter sans vous juger pour vous aider à y voir plus clair, avec une formation en efficacité professionnelle sur-mesure, ou un bilan de compétences à Poitiers, Moncoutant, ou en visio, ou tout simplement autour d’un café.
Allez, je vous laisse, il faut que je me déconnecte ![/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]